Peut-être avez-vous déjà trouvé une femme enceinte jolie, belle, épanouie. Ses courbes vous ont peut-être fait vous retourner. Son bonheur de porter la vie vous a même peut-être titillé la corde sensible de votre jalousie. Mais pour vous comme pour la plupart des gens, ces considérations se sont logiquement arrêtées là.
Le corps de la femme, rendu arrondi par la grossesse appelle avant tout des marques de respect, d’admiration. Mais pour d’autres… il peut s’avérer être l’objet de fantasmes particuliers.
Comme il existe des fétichistes des pieds, de la douleur, ou encore de l’amour en public, il existe une catégorie de personnes pour qui la femme enceinte revêt un profond caractère érotique.
Considérée comme une perversion sexuelle, ce phénomène appelé Maïeusophilie (contraction du mot grec : maïeutiké « art de faire accoucher » et philia « amour de »), n’est bien heureusement que peu fréquent. Ce fétichisme englobe plusieurs pathologies différentes. Le sujet peut ainsi ressentir un profond désir de faire l’amour à une femme durant sa grossesse, d’avoir une attirance sexuelle à l’idée de la lactation post-accouchement ou encore une attirance pour les différentes phases constituant la fécondité.
Quoi qu’il en soit, ce fantasme tire bel et bien sur un phénomène déviant pouvant médicalement être qualifié de perversion, laquelle est souvent malsaine.
Rassurez-vous il faut toutefois distinguer la paraphilie (perversion) du simple attrait. L’état de plénitude atteint bien souvent par la future maman portant la joie de vivre sur elle peut être l’objet d’un intérêt chez l’homme mais dénué de caractère érotico-déviant. Comme un bonheur en appelant un autre sans toutefois pouvoir être qualifié de perversion. Tout au plus un dragueur un peu lourd et inopportun.
De même, s’il s’agit de votre compagne qui porte la vie, l’attrait sexuel est bien entendu logique et tout à fait recommandé sans que vous ayez à vous poser de question. Pas de nécessité de consulter 😉
Mais pour celles et ceux pensant que votre ventre rond vous rend intouchables, méfiez-vous toutefois… certains complexes œdipiens non résolus peuvent parfois traîner dans les rues !